mercredi 15 janvier 2014

La petite phrase inattendue

Ce soir,  je suis devant "la parenthèse inattendue", et, dans le fameux grenier, Grégoire parle de sa vie, de ses frères morts, et d'un coup il dit un truc qui me parle vraiment: 

"Quand on a des malheurs, quelque part, s'enfoncer dans la déprime, la plainte, etc. C'est un peu la solution la plus facile, parce qu'on a tous les critères pour. Alors que se mettre un coup de pied au cul et se dire "qu'est-ce que j'en fais maintenant?"...

Il parlait de la mort de 2 de ses frères,  il a bien précisé que perdre 2 frères ce n'est pas comme perdre 2 fils, parce que bien evidemment certains malheurs sont plus difficiles à vivre que d'autres...

Mais voilà,  c'est un peu ma philosophie... Toujours rebondir,  garder le meilleur,  penser qu'il y a toujours pire... Ça n'empêche pas les coups de blues,  le chagrin,  la colère,  mais on se relève plus fort, parce qu'on finit par se concentrer sur l'essentiel,  et on puise une nouvelle force dans ce que nous ont laissé ceux qui sont partis.  

Survivre,  puis vivre,  retrouver le goût,  le rire,  et toujours ne garder que le bon... 
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3 commentaires :

  1. Coucou. Il faut que je regarde le replay...
    Pour l'avoir vécu, je peux assurer que je n'ai pas vu ça comme une solution de facilité. La dépression, je ne m'y suis pas enfoncée de plein gré... Je ne suis d'ailleurs pas tombé dedans tout de suite mais 6 mois plus tard... 1 an 1/2 à me battre pour en sortir et vivre tout simplement, et non survivre.
    Aujourd'hui je reste fragile car ça a changé ma conception de la vie, de la mort, de la famille, de tout en fait... J'ai perdu mon petit frère, j'étais un peu sa deuxième maman... J'ai aussi perdu mes parents dans l'histoire... ça fait beaucoup d'un coup en fait...
    Mais oui ça permet de se concentrer sur l'essentiel :)

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    1. Attention je ne parle pas de la dépression qui est pour moi du domaine de la maladie, je parle plutôt du fait de "se complaire" dans la plainte, de s'enfoncer dans le chagrin parce qu'on "aime" ce eça provoque, la compassion, tout ça..... Et c'est comme ça que j'ai compris ce qu'a dit Grégoire.... Après chacun vit les choses comme il peut/veut, mais pour moi il y a une différence entre le chagrin qu'on gère chacun à sa façon (la mienne étant de rebondir autant que possible) et la dépression, la "vraie"... ;)

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    2. Oui effectivement. C'est différent.
      J'ai compris ce que tu voulais dire et je voulais juste clarifier :)
      Mais ui rebondir (quand on y arrive) c'est bien... et ça ne veut pas dire oublier celui/celle qu'on a perdu <3

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